Association
OLIGO
83130 La Garde

Les Oligo éléments 


logo logo FFPMM fédération française des Praticiens en Massage et ModelageAdhérez à la FFPMM (Fédération Française des Praticiens en Massage et Modelage) pour rejoindre la fédération dynamique du massage, dynamiser et promouvoir vos projets et activités.

j   j j

                                                                                               

Ca

P

K

Mg

Cl

Na

S

Fe

Si

Zn

Al

Ag

As

Br

Cr

Co

Cu

Fl

I

Li

Mn

Mo

Ni

Au

       

Les minéraux entrent dans la composition intime de tous les tissus du corps. Ils se trouvent en quantités considérables dans certaines structures telles que les os, les dents, les ongles et, pour une moindre part, dans les muscles, le sang, etc.

Les minéraux se présentent sous forme de sels (chlorure de sodium, phosphate de calcium, etc.) et sous forme d'ions, les uns à charge électrique négative ou anions (soufre, chlore, etc..), les autres à charge électrique positive ou cations (fer, potassium, etc.)

Certains minéraux sont en quantité forte ou assez forte, ce qu'on désigne par quantité "pondérale". Citons dans ce cadre le chlore, l'iode, le soufre, le fluor, le sodium, le potassium, le calcium, le magnésium et le fer.

D'autres minéraux n'existent qu'en quantité faible ou infime. On les appelle oligo-éléments. parmi les principaux se placent le zinc, le cuivre, le manganèse, le sélénium, le silicium, le cobalt, le chrome, le germanium, le rubidium, le vanadium. Malgré leur faible dosage, les oligo-éléments sont indispensables au bon fonctionnement de l'organisme.

En effet, de nombreuses enzymes nommées métalloenzymes ont besoin pour exercer leur action d'un métal ou d'un métalloïde de type particulier pour chaque enzyme. Certaines enzymes dépendent du magnésium ou du fer, d'autres dépendent d'un oligo-élément précis.

 Tous les éléments minéraux de la création devraient être présents dans les organismes vivants. Le rôle spécifique de certains reste encore à préciser. Les uns sont uniquement catalytiques, d'autres ont un rôle mixte, plastique (structure des tissus) et catalytique.

Rappelons les principaux facteurs d'appauvrissement en minéraux de l'alimentation :

  • ce sont surtout le raffinage (qui élimine systématiquement les catalyseurs afin de mieux conserver les aliments) et les cultures intensives à base d'engrais chimiques : shématiquement, les phosphates appauvrissent les sols en magnésium, et les nitrates en cuivre (ce qui explique, en partie, la fréquence de la spasmophilie pour le premier cas et des infections récidivantes pour le second. Le végétal est avide de potassium qui force sa croissance mais il a le grave défaut de déséquilibrer son complexe minéral  et, par exemple, d'en chasser le magnésium. Par conséquent, les engrais trop potassiques et solubles dénaturent les récoltes et font de mauvais aliments qui provoquent une hyperkaliémie avec troubles nerveux, cardiaques et rénaux ; en réalité, tous les minéraux sont concernés
  • mais aussi le mode de préparation des aliments (épluchage, cuisson à l'eau, prolongée, à haute température) et une alimentation hyperprotéique acidifiante
  • enfin, il faut signaler que certains acides de végétaux provoquent la formation, avec les minéraux, de sels insolubles et donc non assimilables : c'est le cas de l'acide oxalique de certains légumes feuilles (oseille, épinard, rhubarbe), qu'il faut consommer modérément, et de l'acide phytique des céréales. Mais ces phytases insolubles sont heureusement transformés par la cuisson, permettant l'assimilation des minéraux (excepté pour le blé), de même que par les processus de germination et de fermentation. Ainsi, pour permettre l'assimilation des sels minéraux du blé il faut le consommer sous forme de pain complet au levain naturel ou de blé germé.

C'est rappelé ici la nécessité d'une alimentation variée et non dénaturée, seule capable d'apporter à votre organisme tous ces éléments parfois méconnus et néanmoins indispensables, mis à mal par les procédés intensifs et industriels de l'agro-alimentaire.

Liste des différents minéraux et oligo-éléments, leurs origines et leurs rôles :

Calcium (Ca)

Il est stocké par les os et les dents. Il intervient dans la coagulation du sang et dans les fonctions neuro-végétatives.

Son équilibre dans le corps dépend de certaines hormones. Si l'acidité totale des aliments est trop grande, le calcium est mal assimilé. En revanche, pour son assimilation, il nécessite un pH légèrement acide.

Besoins journaliers : 0.8 à 1 g .

Sources : graines germées, fromages, algues, légumineuses, sardines avec les arêtes, pousses de blé germé, tofu, fruits oléagineux, fruits, légumes verts, fruits séchés, jaune d'oeuf, germe de blé, laitages (attention aux laitages qui ne sont pas toujours bien tolérés sur le plan digestif et qui peuvent être source de différentes pathologies, donc à utiliser avec modération).

Vous risquez de manquer de calcium si :

  • vous êtes une femme de + de 45 ans ou si vous êtes enceinte
  • vous êtes un homme de + de 65 ans
  • vous suivez un régime riche en protéines ou un régime très pauvre en calories
  • votre vie est sédentaire et vous manquez d'exercice physique
  • vous êtes fumeur ou buvez beaucoup d'alcool ou les deux
  • vous suivez un traitement à base de cortisone.

Vous devez surveiller votre apport en calcium si :

  • vous souffrez d'allergies (urticaire ...)
  • vous avez des douleurs dans le dos
  • vous êtes irritable, dépressifs ou souffrez d'insomnie
  • vous avez des crampes inexplicables.

Phosphore (P) :

Il doit être en bon équilibre avec le calcium, l'un permettant la fixation de l'autre. Il intervient dans la composition des dents, des os, des membranes des cellules (nerf). Il intervient également dans le métabolisme des graisses et il a un rôle énergétique.

Besoins journaliers : 0.8 à 1 g .

Sources : lait, fromage, cacao, algues, levure de bière, germe de blé, légumineuses, fruits oléagineux, fruits séchés, jaune d'oeuf, certains légumes, poissons, céréales complètes. Les aliments carnés, les céréales complètes tendent chez certaines personnes prédisposées, à accentuer l'acidose et la décalcification, s'ils sont mal préparés. Par exemple, le son de blé est riche en acide phytique qui, pris à dose trop importante, est déminéralisant. Si le blé complet est panifié correctement à l'aide de levain naturel, l'acide phytique se transforme en phytase neutres donc non déminéralisants.

Vous devez surveiller votre apport en phosphore si :

  • vous êtes une femme enceinte ou si vous allaitez
  • vous suivez un régime riche en protéines ou un régime très pauvre en calories
  • vous buvez beaucoup d'alcool ou prenez régulièrement des médicaments contre l'acidité gastrique
  • vous sentez que vos muscles sont faibles et que vous êtes plus souvent malades que la normale (grippes, maladies infectieuses).

 Potassium (K)

C'est un alcalin intracellulaire en équilibre avec le sodium à travers les membranes cellulaires. Il règle la teneur en eau de la cellule. Sa présence influence le taux de magnésium. Il intervient dans la vie des globules rouges et dans le transport du gaz carbonique de désassimilation. Il assure une bonne oxygénation du cerveau. Il joue un grand rôle dans la transmission de l'influx nerveux et dans la contractibilité cardiaque. La surconsommation d'aliments potassiques peut perturber l'équilibre minéral du sodium, du potassium, du calcium et du magnésium.

Besoins journaliers : 1 à 2 g .

Sources : cacao, soja, levure de bière, germe de blé, fruits séchés, graines germées, algues, légumineuses, fruits oléagineux, champignons, poissons, céréales complètes, pomme de terre, chou, épinard, banane, abricot, pomme.

Vous devez surveiller votre apport en potassium en cas de:

  • stress prolongé qui augmente les besoins de l'organisme en potassium
  • déshydratation (perte de liquide possible si l'on transpire beaucoup, en cas de diarrhée ou de vomissement
  • force musculaire réduite, crampes
  • constipation, fatigue, irritabilité, confusion mentale.

Magnésium (Mg)

Le magnésium est un constituant de la chlorophylle et est à l'heure actuelle le roi incontesté des minéraux. Présent  dans toutes nos cellules, il participe à de nombreuses fonctions biologiques. Il active la défense organique, dynamise les globules blancs, intervient dans les catalyses enzymatiques de la digestion et dans les métabolismes de vitamines telles que la vitamine C. Il participe plutôt à l'équilibre minéral intracellulaire avec le potassium.

Il est considéré comme anti-infectieux, anti-cancéreux, anti-athéromateux, anti-thromboses. Il purifie le sang, décontracte le système nerveux et freine le vieillissement.

Besoins journaliers : 300 à 400 mg.

Sources : fruits oléagineux, céréales complètes, algues, graines germées, légumineuses, soja, fruits séchés, cacao, suc de canne complet, viande des animaux bien nourris, légumes.

Notons  cependant que la teneur en magnésium des plantes de culture conventionnelle baisse constamment, car les sols en contiennent de moins en moins. De même les pâturages carencés en magnésium sous le mauvais effet d'engrais excessifs en potassium rendent les animaux fragiles et leurs tissus anormaux et peu nutritifs.

Vous devez surveiller votre apport en magnésium si :

  • vous souffrez d'insomnie
  • vous êtes anxieux, dépressif, irritable, fatigué, votre mémoire vous joue des tours
  • vous avez des tremblements et éprouvez des faiblesses musculaires
  • vous avez tendance à ne pas éliminer suffisamment d'eau
  • vous prenez une pilule anticonceptionnelle.

Chlore (Cl)

Le chlore est le principal anion du sang, de la lymphe et de la grande majorité des liquides de l'organisme.C'est le régulateur de l'équilibre acido/basique dans l'organisme. Il constitue le principal acide (acide chlorhydrique) du suc gastrique. Il aide au bon fonctionnement du foie. Il faut donc en ingérer quotidiennement. Attention néanmoins à ne pas en prendre en excès (trop présent, par exemple, dans l'eau du robinet) ce qui pourrait détruire la vitamine E et la flore bactérienne intestinale.

Besoins journaliers : 1.5 g.

Sources : huître, gruyère, dattes, céleri, oeuf entier, farine de maïs, banane, poisson, algues, épinard, laitue, fruits oléagineux, chou-fleur, germe de blé, céréales complètes, légumineuses, etc.

A peu près tous les aliments contiennent du chlore et garantissent un apport suffisant.

Vous devez surveiller votre apport en chlore si :

  • vous perdez vos cheveux et des dents.

Sodium (Na)

Il prédomine dans le sang et les liquides extracellulaires. Le potassium, au contraire étant présent dans les cellules de l'organisme. Avec le chlore, il règle l'équilibre des liquides. Il participe également à l'équilibre acido/basique de notre corps. Le sodium est en partie éliminé par la sueur et l'urine, il aiguise l'appétit, stimule l'esprit et les muscles, d'où la nécessité de le consommer sous forme de chlorure de sodium d'autant que la température extérieure entraîne une plus forte sudation. Cependant, il ne faut pas en prendre en excès sous peine de surmener les reins et d'entraîner une soif trop importante.

Besoins journaliers : 3 à 5 g.

Sources : sel marin (de préférence), fromages, algues marines, viandes et poissons fumés, olives, charcuteries, conserves, crevettes, sauces industrielles, eau de Vichy, cornichons, câpres, biscuits salés, oeufs de poisson.

Symptômes de carence :

Le manque de sodium n'est possible que dans des circonstances anormales : diarrhées, vomissements, transpiration excessive, insuffisance surrénale aiguë, néphrite chronique, prescription d'un régime strictement sans sel avec des diurétiques.

Les symptômes qui en découlent sont une hydratation excessive des cellules avec en parallèle une déshydratation des liquides extracellulaires.

Symptômes de surconsommation :

Une trop forte consommation de sel est la source de bien des maux comme la rétention d'eau, l'hypertension artérielle et les insuffisances cardiaques.

Un oedème des membres inférieurs et des poches sous les yeux au réveil, doivent alerter sur une possible surconsommation de sel et risque d'hypertension.

Souffre (S)

Le souffre entre dans la composition de différents acides aminés, dans l'hémoglobine (vitamine du groupe B) et les anticorps. Il participe à la respiration des cellules et à l'élimination des toxines. Il intervient dans de nombreuses fonctions métaboliques, au niveau du tissu conjonctif et dans l'oxygénation du cerveau. Il possède des vertus antioxydantes qui agissent dans la lutte contre le vieillissement ; cet effet anti-vieillissement se fait sentir aussi bien sur nos fonctions cérébrales que sur nos articulations qu'il protège de l'arthrose. Le souffre est un désensibilisant universel et, comme le manganèse, un antiallergique. Il a une action favorable contre l'arthritisme, l'asthme, les éruptions cutanées, les migraines, les rhumatismes.

Il est à associer à beaucoup de traitement des affections de la peau, des syndromes allergiques et des dysfonctionnements hépato-biliaires. Il traite également de nombreux symptômes du système respiratoire : asthme, bronchites et laryngites chroniques, rhinite spasmodique ...

Il tonifie la peau et rend les cheveux plus soyeux.

Besoins journaliers : 600 mg.

Sources : viandes, poissons et crustacés, jaune d'oeuf, légumineuses, oignon, ail, légumes feuilles et racines, fruits oléagineux, soja.

Symptômes de carence :

Une carence en souffre rend les cheveux et les ongles cassants, ternes et fragiles.

Fer (Fe)

Le fer existe dans les muscles, les enzymes, le sérum sanguin et surtout dans l'hémoglobine des globules rouges où il joue un rôle de première importance dans la fixation et le transport de l'oxygène. Il intervient encore dans le métabolisme du foie, dans la moelle osseuse et la rate. Certaines hyposphyxies, les anémies hypochromes proviennent de l'insuffisance d'hémoglobine ferrugineuse dans les globules rouges. Par contre, l'excès de fer peut provoquer le nanisme, ainsi que les dystrophies ostéo-articulaires. Il est essentiel à la respiration et à la vitalité de toutes les cellules. Il est aussi anti-infectieux.

Besoins journaliers : enfant et homme adulte : 10 mg - adolescent et femme entre la puberté et la ménopause : 15 mg - femme enceinte et allaitante : 20 mg.

Le taux d'absorption du fer par l'organisme est faible  : 15 à 20 % . L'absorption du fer est augmentée par la vitamine C et réduite par l'acide phytique (son des céréales et légumineuses non germées, l'orange, le cacao et les noix), par l'acide oxalique (rhubarbe, épinard, bette, oseille, thé, café, cacao) ou certains médicaments (tétracyclines et anti-acides gastriques).

Sources : jaune d'oeuf, algues, légumineuses, gruyère, céréales complètes, fruits oléagineux, coquillages, boudin , foie, abats, viandes, cacao, fruits secs.

Les laitages, les fromages, la plupart des fruits et des légumes verts en contiennent très peu.

Symptômes de carence :

  • fatigue, dépression, pâleur (également des muqueuses de la bouche), essoufflement, palpitations, peau sèche, ongles mous ou cassants, bourdonnements  d'oreille, troubles gastro-intestinaux
  • risque de carence réelle chez la femme dont les règles sont abondantes
  • risque également chez les personnes soumises à un régime trop restrictif ou déséquilibré
  • risque pendant la grossesse et l'allaitement où les besoins sont accrus
  • risque résultant de certaines maladies avec saignements chroniques (ulcères saignants de l'estomac, recto-colites hémorragiques)...

Silicium (Si)

C'est un des constituants des os, des cheveux, du cartilage, à de faible dose sous forme de silice. Il favorise la fixation des autres minéraux dans les os. Le silicium est nécessaire pour former, avec le calcium et la vitamine C, le collagène qui rend nos tissus souples. On peut qualifier le silicium de véritable "ciment cellulaire" s'opposant au vieillissement de l'organisme. Il fortifie les os et accroît la rapidité de consolidation des fractures, il participe au bon état général de la peau, des ongles et des cheveux, il donne du tonus au tissus conjonctif, luttant ainsi, d'une manière indirecte contre la cellulite. Il joue un rôle au cours de la croissance et protège le système cardio-vasculaire.

Par son effet diurétique puissant, le silicium est recommandé aux femmes faisant de la rétention d'eau ou souffrant de cellulite. Il est indispensable chez les personnes souffrant d'ostéoporose (ou mieux à titre préventif) car il permet la fixation du calcium. Les enfants en période de croissance, qui souvent souffrent des articulations, devront en faire des cures répétées.

Excellent catalyseur des glandes endocrines, le silicium est un facteur de développement chez les jeunes, d'équilibre du système nerveux et de lutte contre l'atonie cérébrale et la déficience intellectuelle. Le silicium influence positivement la guérison des verrues (en bonne association avec le magnésium et l'aluminium), les ostéites et les adénopathies, il réhydrate la peau et les muqueuses, cicatrise les tissus (osseux ou peau) et enfin aide dans le prostatisme. Il a également une action contre le cholestérol et l'hypertension.

Besoins journaliers : 25 mg.

Sources : céréales complètes, légumineuses, millet, ortie, prêle (utilisée en tisane), oignons, ail, échalote, enveloppe des fruits, fèves de soja, graines germées, pruneaux, épinards.

Zinc (Zn)

Cofacteur de plus de 200 enzymes, il intervient sur l'oxydoréduction, la respiration et la division cellulaires, à la synthèse protéinique et lypidique. Il stimule le développement physique, intellectuel et sexuel avec protection du patrimoine génétique. Il est nécessaire aux cellules sanguines, à l'hypophyse, la peau, les cheveux, les ongles, les os. C'est aussi un anti-infectieux, un antioxydant. Il agit également sur l'activité de l'insuline sécrétée par le pancréas pour régler l'utilisation énergétique des glucides. Le zinc est aussi indispensable au bon fonctionnement du système immunitaire, du thymus et de la lymphe. Il participe à la synthèse des protéines et à l'assimilation des vitamines B. Combiné avec la vitamine A, il permet d'accélerer la cicatrisation des plaies, de traiter certaines formes d'acné et protège de l'herpès. Les hommes qui l'absorbent régulièrement tout au long de leur vie, souffrent rarement de problèmes de prostate.

Besoins journaliers : 15 mg.

Sources : graines de courges, huîtres, légumineuses, céréales complètes, légumes feuilles et racines, crustacés et mollusques, jaune d'oeuf, viande de cheval, de veau, foie d'animaux, pomme de terre.

Vous devez surveiller votre apport en zinc si :

  • vous êtes sportif
  • vous prenez la pilule anticonceptionnelle
  • vous consommez beaucoup de calcium
  • vous buvez trop d'alcool.

Symptômes de carence :

  • perte de poids
  • manque d'appétit
  • peau rugueuse, troubles cutanés
  • perte du sens du goût
  • plaies qui se cicatrisent trop lentement
  • retard de croissance, du développement sexuel
  • insuffisance hépatique
  • infection sévère
  • stress physique important ( brûlure grave, infarctus du myocarde, intervention chirurgicale importante, fracture des gros os).

Aluminium (Al)

L'aluminium est un cation dangereux à dose relativement forte. Il est cependant nécessaire comme oligo-éléments à très faible dose pour éviter l'insomnie, l'anxiété et diverses névrites. Cofacteur de la vitamine B1, il stimule les fonctions cérébrales et régularise le sommeil. Il est proposé comme modificateur de terrain dans les retards physique et intellectuel de l'enfant (associé au zinc) ainsi que dans les troubles de mémoire des jeunes et des moins jeunes.

Des chercheurs ont constaté la présence d'aluminium en quantités anormales dans le cerveau de personnes touchées par la maladie d'Alzheimer (sénilité). Il s pensent donc qu'une accumulation d'aluminium dans notre organisme serait une des causes de cette maladie.

Il est préférable de ne pas utiliser les casseroles en aluminium pour faire cuire les aliments acides (tomates, rhubarbe...) ou encore mieux de les bannir de votre cuisine.

Songez également que certains sels d'aluminium sont largement utilisés par l'industrie alimentaire comme additifs et que l'aluminium abonde dans de nombreux médicaments employés contre l'acidité gastrique.

Besoins journaliers : éléments traces

Sources :  presque tous les aliments contiennent de l'aluminium. Il n'est donc pas nécessaire d'en citer les sources.

Ce qui se passe si vous êtes en excès d'aluminium :

A haute dose, l'aluminium provoque des troubles de la parole puis des pertes de mémoire, la sénilité et pour finir la léthargie.

A un degré moindre, du psoriasis et des troubles digestifs peuvent être provoqués par une surcharge en aluminium.  

 

Argent (Ag)

L'argent est un antiseptique et s'oppose ainsi au développement des agents infectieux et à ce titre est employé pour traiter les maladies infectieuses les plus diverses. Dans tous les cas, il modifie favorablement l'état du malade en abaissant la température.

Bactéricide puissant, il complète admirablement l'or et le cuivre comme agent anti-infectieux. Cette trilogie d'oligo-éléments se comporte alors comme un antibiotique naturel. C'est un anti-infectieux puissant, renforçant les défenses de l'organisme, à utiliser constamment dans tous les problèmes infectieux.

Dans les infections gynécologiques, les septicémies, les pneumonies, on associe l'argent au sélénium. Pour les endocardites infectieuses, on  associe l'argent au phosphore. Pour les typhoïdes, érysipèle, scarlatine grave, rhumatisme articulaire aigu et rhumatisme infectieux, on l'associe au manganèse et au cuivre. Pour la grippe et ses complications, on  l'associe au cuivre. Les angines et les affections rhino-pharyngées et pulmonaires, on l'associe au manganèse, au cuivre et à l'or.

 

Arsenic (As)

L'Arsenic intervient dans le processus d'oxydoréduction. En doses infimes, il stimule le système immunitaire, l'appétit et c'est un tonique du système nerveux.

Besoins journaliers : 10 mg.

Sources : Céréale complète, légume feuille et racine, poisson et crustacé, viande, eau minérale, vin.

Les carences en arsenic sont très rares.

 

Brome (Br)

Il est utile dans les processus hypophysaires . Il facilite le sommeil et la détente nerveuse à très faible dose.

Sources : asperge, artichaut, melon, tomate, radis, fraise, topinambour, mandarine, céleri-rave, chou, carotte, algues, ail, abricot, oignon, figue.

Une carence est très improbable.

 

Chrome (Cr)

Associé à la vitamine B3 et à deux acides aminés,cet oligo-élément intervient comme constituant d'un complexe biologique appelé FTG (facteur de tolérance au glucose). Ce facteur a un rôle de stimulateur de l'activité de l'insuline qui est nécessaire à la transformation du glucose et donc à la production de l'énergie. Il est utile à la prévention et au traitement des affections liées à un dérèglement de ce métabolisme : diabète, hypoglycémie. Les personnes âgées présentent une plus mauvaise tolérance au glucose que les jeunes. Ce complexe FTG abaisse aussi le taux de cholestérol dans le sang et ainsi prévient l'hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires.

Besoins journaliers : entre 50 et 200 mg.

Sources : cresson, pousse de cresson, algues, levure de bière, champignon, pain complet, bière, foie, viande, fromage.

Selon l'état actuel des recherches, un manque de chrome favoriserait l'artériosclérose et le diabète.

Une intoxication survenue à la suite d'une trop forte consommation de chrome n'est pas connue pour l'instant. Attention cependant, nous parlons ici du chrome organique et non de sels ou de gaz.

 

Cobalt (Co)

L'organisme ne synthétise pas le cobalt, il doit être apporté quotidiennement par l'alimentation. Il contrôle la synthèse de la vitamine B12 par la flore intestinale donc la production de globules rouges. Stimulant la production de globules rouges par l'intermédiaire de l'hormone érythropoïétine, le cobalt associé au fer et au nickel, soigne l'anémie ferriprive de l'enfant et de la femme enceinte.

C'est un anti-spasmodique et un sédatif neurovégétatif, et à  ce titre traite toutes les affections qui en découlent : spasmes, migraines, bouffées de chaleur, palpitations, angoisses ...

Il est une aide efficace contre les troubles de la ménopause, psychiques et physiques, il protège contre les maladies cardiovasculaires.

Besoins journaliers : environ 2 mg.

Sources : viande, lait, fruit de mer, céréales complètes et légumineuses, jaune d'oeuf, poisson, foie, chou et légumes racines.

Ce qui se passe si vous êtes carencés en cobalt:

Vous souffrez de nervosité, d'anémie et vous ressentez une fatigue générale.

 

Cuivre (Cu)

Il est présent dans le corps en quantité infime (75 à 150 mg) et a un rôle très important. Son action ne peut être séparée d'autres minéraux, en particulier le zinc, le manganèse, le fer et le magnésium.

Le foie a la teneur la plus élevée de l'organisme en cuivre, le cerveau venant en second tandis que les autres organes et tissus en contiennent beaucoup moins.

Le cuivre entre dans la composition de plusieurs enzymes nécessaires aux processus d'oxydoréduction. Il intervient dans la synthèse des protéines, dans l'absorption du fer et la formation des globules rouges. C'est un anti-infectieux microbien et viral par son action stimulante du système réticulo-endothélial (voir Argent) et en outre un régulateur thyroïdien et surrénalien. C'est un anti-inflammatoires. Il intervient dans la respiration cellulaire. Cofacteur de la superoxyde dismutase, il agit comme anti-oxydant. C'est un régulateur des lipides par désaturation des acides gras.

Besoins journaliers : 2 à 5 mg.

Sources : huîtres, crustacés, foie de veau, céréales complètes, légumineuses, levure alimentaire, fruits oléagineux, thé, cacao, vin, épices (poivre, curry), poissons, légumes feuilles, légumes secs, champignons.

Ce qui se passe en cas d'excès de cuivre :

Le cuivre ou le fer peuvent prendre la place du zinc, du manganèse et du magnésium pour provoquer des perturbations dont la manifestation clinique va de l'insomnie à l'hypertension, en passant par l'arthrose, la dépression ou l'agitation incessante. L'hypercuprémie peut, chez l'homme, être à l'origine de diverses affections du foie.

Les antidotes du cuivre en excès dans l'organisme sont le zinc et la vitamine C, en doses suffisantes.

Fluor (Fl)

Le fluor est un constituant essentiel des os et des dents. Il est indispensable pour la minéralisation du tissu osseux car il renforce la fixation du calcium et du phosphore. Il s'oppose à leur dépôt dans les tissus mous. Il intervient dans la tonicité des ligaments. La baisse du fluor peut entraîner une baisse de la fécondité par manque de sollicitation de l'hypophyse.

Besoins journaliers : jusqu'à 2 ans : 0.25 mg - à 4 ans : 0.50 mg - à 6 ans : 0.75 mg - à 15 ans : 1 mg

Sources : poisson, crustacé, algues, abats, céréales complètes, épinard, persil, carotte, chou, pomme de terre (peau), thé, bière, vin, eau de boisson (très variable)

Ce qui se passe en cas d'excès de fluor :

Danger de fluorose à partir de 2 mg/jour. Il est toxique à forte dose (> 20 mg/jour) et néfaste dans le temps s'il y en a une trop forte dose dans l'organisme : une surcharge entraîne des altérations graves des os et des dents. La fluorose provoque une calcification des tendons et des articulations.

 

Iode (I)

L'iode est un oligo-élément essentiel qui entre dans la composition des hormones (thyroxine et particulier) produites par la glande thyroïde. Cette glande influence la vitesse des fonctions métaboliques dans tous les organes. L'iode accroît les facultés mentales, il intervient dans la composition de la glande thyroïde et la formation des hormones thyroïdiennes ; celles-ci contrôlent de nombreuses fonctions de l'organisme, notamment le métabolisme des graisses et la production d'énergie. Il fortifie les cheveux, les ongles, la peau et les dents.

Besoins journaliers : enfant : 70 à 90 mg - adulte : 120 mg - puberté, grossesse, allaitement : 140 mg. Elle doit être plus élevée chez les cardiaques, les anémiés, les artérioscléreux.

Sources : algues marines, sel marin non raffiné, sérum de Quinton, huître, crustacé, mollusque, poisson (morue et poisson gras), ail, ananas, oignon, haricot vert, champignon, asperge, carotte, fraise, orange, pomme, poire, radis rouge, seigle, laitue, blé complet, le soja, les fruits secs.

Ce qui se passe en cas d'excès d'iode :

Il faut éviter de prendre des additifs chimiques à base d'iode sous le prétexte de prévenir le goître, sauf avis médical, car on risque l'iodisme et l'irritation du tube digestif.

Si l'iode est nécessaire à la santé, il ne faut pas en absorber de trop grosses quantité. Méfiez-vous, par exemple, de tous les régimes amaigrissants qui contiennent de l 'iode.

Ce qui se passe si vous êtes carencés en iode :

Une alimentation normale suffit à couvrir les besoins de notre organisme en iode. Toutefois les personnes qui habitent dans des régions éloignées de la mer (la Suisse, par exemple) sont susceptibles de manquer d'iode. Le crétinisme et le goître sont deux séquences possibles de cette carence.

Le manque d'iode peut entraîner de la fatigue générale, de la constipation, des coups de pompe inexpliqués, tous ces troubles étant provoqués par un déficit en hormones thyroïdiennes responsables d'une grande partie du métabolisme.

 

Lithium (Li)

Le lithium est le remède par excellence des troubles du psychisme et de l'affectivité. Il traite nervosisme, anxiété, instabilité, irritabilité, agressivité, agitation, troubles de l'humeur et du comportement (manies, obsessions), dépressions, inhibitions, troubles du caractère chez l'enfant, l'adulte et le vieillard, troubles de l'adaptation familiale et professionnelle, etc.

Il est l'agent stabilisant de l'acide urique et constitue un remède de l'hypertension artérielle ; il combat l'obésité et la cellulite et régularise la circulation. Il est particulièrement recommandé à la ménopause, pour son action sur les troubles nerveux et circulatoires qui apparaissent à cet âge critique.

Certaines dermatoses ou prurit, d'ordre psychique, seront traités avec succès par le lithium. Son action est favorisée par la vitamine E. On peut l'associer à l'aluminium pour les troubles du sommeil et de la mémoire, et si l'insomnie est de caractère psychique, on devra ajouter cuivre, or et argent.

Besoins journaliers : 100 à 200 mg.

Sources : céréales complètes, légumes racines, poisson, crustacé, algues.

 

Manganèse (Mn)

Le manganèse est absorbé lentement et difficilement dans l'intestin grêle. La faible part du manganèse alimentaire absorbé est emmagasinée dans le foie. Il est nécessaire à l'action d'un nombre d'enzymes notamment ceux participant au métabolisme des vitamines B1, B8 et C, des hydrates de carbone et des graisses.

Il joue un rôle dans le système de reproduction (formations des hormones sexuelles), dans le système nerveux , dans les affections articulaires et la croissance osseuse. Pour les personnes âgées (le taux de manganèse baisse avec l'âge), nombre de déminéralisation ne sont pas uniquement dues à la fuite du calcium.

C'est un antioxydant, un antiallergique, un anti-infectieux. Il intervient dans le processus de l'oxydoréduction (système nerveux, peau, appareil respiratoire, gonades).

Besoins journaliers : 5 mg.

Sources : céréales complètes, légumineuses, légumes à feuilles vertes, foie, noix, noisettes, graines germées, pousses, amandes, châtaignes, sardines, pois, jaunes d'oeufs, algues, aubier de tilleul, levure alimentaire, pruneau, raisin sec, sésame.

Vous devez contrôler votre apport en manganèse suffisant :

  • si vous allaitez (sachez que cet oligo-élément joue un rôle dans la lactation)
  • si vous désirez améliorer les performances de votre mémoire
  • en cas de faiblesse et de coordination musculaire déficiente
  • pour participer au traitement de la sclérose en plaques.

Ce qui se passe si vous êtes carencés en iode :

Un manque passager de manganèse augmente les réactions allergiques (asthme, eczéma, migraines par exemple).

Certains facteurs contrarient une bonne utilisation du manganèse présent dans la nourriture comme la prise d'antibiotiques, une nourriture trop riche en acide phytique, en acide oxalique, en phosphore ou en calcium.

 

Mobyldène (Mo)

Il intervient dans le métabolisme protéique ( fixation de l'azote), la division cellulaire. Il participe à la fixation des minéraux (prévention des caries dentaires).

Besoins journaliers : 1 mg.

Sources : céréales complètes, légumineuses, légumes, foie.

 

Nickel (Ni)

Le nickel est le catalyseur de nombreuses réactions enzymatiques notamment au niveau de la salive, de la rate, du pancréas et des surrénales (antidiabétique : cofacteur de l'insuline - hypotenseur (s'oppose à l'adrénaline).

Il semble nécessaire au maintien de la structure du noyau cellulaire par l'intermédiaire des acides nucléiques (ADN et ARN) don't il est un des constituants.

Il joue un rôle dans l'utilisation des hydrates de carbones et leur stockage par le foie ainsi que dans celui du métabolisme des lipides.

Il ralentit la croissance des cellules cancéreuses, ce qui amène à rechercher les aliments qui en contiennent quand on établit le régime des précancéreux ou des cancéreux.

Son assimilation doit cependant  être entravée dans l'organisme car l'analyse des cheveux révèle souvent des déficits très fréquents. Dans l'anémie ferriprive, son association avec le cobalt renforce l'assimilation du fer.

Besoins journaliers : 250 mg.

Sources : chanterelle, chou, épinard, carotte, laitue, sarrasin, poire, seigle, riz, prune, abricot, cerise, blé, oignon, orange, cresson, tomate, raisin, dattes, levure alimentaire, noisette, pain complet, sésame, crustacé, persil.

Ce qui se passe en cas d'excès du nickel :

Ingéré en excès, il crée des troubles du foie ainsi que des dermatoses. La contamination externe par le nickel est aussi malheureusement fréquente aujourd'hui en raison  de sa présence dans des très répandus : pièces de monnaie, montures de lunettes, ustensiles de cuisine, épingles, bijoux fantaisies, boucles d'oreilles, provoquant eczémas et dermites de contact.

Il est présent dans l'air que nous respirons et appartient ainsi à la catégorie des polluants. Un fumeur absorbe avec chaque cigarette jusqu'à 6.2 mg de nickel.

Cas de carences en nickel :

Les antibiotiques et quelques autres substances comme l'hypo-sulfite de soude inhibent l'assimilation du nickel.

 

Or (Au)

L'or a une action de stimulation de l'activité cellulaire. Il augmente le pouvoir de défense de l'organisme en activant le pouvoir destructeur des globules blancs.

C'est un anti-infectieux puissant comme le cuivre et l'argent auxquels il est souvent associé. L'or est fixé par le foie, la rate et la moelle des os. Sa polyvalence biologique lui permet de jouer sur toutes les fonctions, sur tous les organes et sur tous les terrains : hypertension, hémorroïdes, varice, tuberculose, néoplasie. Chez les enfants, l'or aide à lutter contre les affections de la sphère ORL et il stimule leur croissance.

Il répare les lésions des divers tissus, permettant ainsi une meilleure cicatrisation des plaies.

L'association cuivre-or-argent peut-être considérée comme un véritable antibiotique polyvalent. L'or a une action spéciale vis-à-vis du bacile de la tuberculose, tout comme l'argent vis-à-vis du gonocoque et l'étain vis-à-vis du streptocoque. Pour la tuberculose et les rhumatismes, on conseille d'y adjoindre du souffre, pour le cancer, de la vitamine C plus du sélénium, du platine, du cuivre et du nickel.

 

Sélénium (Se)

Le sélénium est un puissant antioxydant. Cofacteur de la glutathion-peroxydase, il agit dans la prévention du vieillissement cellulaire, du cancer, des maladies cardio-vasculaires et de la catharacte.

Il stimule le système immunitaire. Il a un pouvoir détoxicant contre les métaux lourds, l'alcool, la fumée, le tabac. Il aide à conserver l'élasticité de la peau. Il accroît la puissance sexuelle masculine.

Pris simultanément avec la vitamine E, il aide les personnes âgées à garder un esprit alerte et réduit l'anxiété.

Pour se protéger contre les maladies de dégénérescences et freiner les effets de l'âge, il faut faire régulièrement des cures de sélénium.

Il purifie en permanence l'organisme en éliminant les métaux toxiques (cadmium, mercure).

Besoins journaliers : 50 à 200 mg - 50 mg chez le nourrisson.

Sources : céréales germées, algues, légumineuses, levure alimentaire, germe de blé, ail, oignon, chou, oeuf, viande rouge, foie, poisson, ananas, radis, champignons, tomate, noix du Brésil.

Cas de carences en sélénium :

La quantité de sélénium dans les aliments dépend de la richesse du sol. Les personnes vivant dans des régions pauvres en sélénium sont plus sensibles que les autres au cancer et aux maladies cardiovasculaires.

 

Vanadium (Va)

Il intervient dans le processus d'oxydoréduction cellulaire(thyroïde, gonades, rein, foie). Il régularise les lipides : il agirait comme protecteur des acides gras polyinsaturés.

Sources : olive, arachide, soja, maïs (fruits, graines et huiles de première pression à froid : le vanadium est éliminé par le raffinage des huiles), légumineuses, épinard, chou, raisin, poivre.

3
Association OLIGO, Maison des associations de LA GARDE  83130    -    04 94 66 13 94
  

   retour haut de page
http://www.cote.azur.fr

t